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Traversée du Détroit de Gibraltar en Paramoteur

Karim DADDA - Team Reflex

Premier africain à avoir traversé la Manche entre la France et l’Angleterre en Juin 2017, cette expérience forte en émotions m’a donné envie de réaliser mon rêve premier où ma passion et mon désir de rejoindre mon continent d’origine, l’Afrique, se réunissent.

 

Le 15 septembre 2019, j’ai donc traversé le Détroit de Gibraltar, entre le sud d’Algesiras et la ville de Ceuta, au nord de l’Afrique.

 

 

Si les démarches pour avoir des autorisations ont été compliquées à valider, les conditions météorologiques l'ont été encore plus pour traverser le détroit en toute sécurité.

 

Rappelons que la traversée du Détroit de Gibraltar n’est pas sans risque.

 

Le détroit est l’une des voies maritimes les plus chargées au monde, mais il s'agit également d’une zone où les vents sont forts et instables.

 

Bien que l’équipe en charge de l’organisation ait étudié les plans météorologiques durant plusieurs semaines, les prévisions de décollage ont été annulées par trois fois.

 

A 3 heures de la traversée, nous n'étions toujours pas certains qu'elle puisse se faire ! 

 

Finalement, j'ai pu décoller à 16h06, avec une fenêtre de vol de 2 heures pour effectuer une traversée de 25 km. 

 

En cas de panne moteur ou autre problème avec un amerrissage forcé dans la mer, des mesures de sécurité ont été prises : gilet de sauvetage pour le pilote et pour le paramoteur, Radio GSM étanche et bateau suiveur de sécurité.

 

Le décollage a été mouvementé au sud d’Algesiras avec un vent moyen de 16km/h, des rafales à 20-22km/h et une direction Est.

 

Mais une fois au dessus de la mer, le vol est devenu stable et j’ai même profité d’un changement de direction du vent au km 10, quasiment au milieu du Détroit, pour passer d’une vitesse de 42km/h à 53km/h, rendant le vol un peu moins stressant et plus rassurant au regard des bateaux et ferrys qui défilaient sous mes pieds !

 

Après 30 minutes de vol, j’ai enfin commencé à apercevoir la ville de Ceuta et la zone d’atterrissage où ma famille m'attendait.

 

J'ai alors commencé les préparatifs d’atterrissage et celui-ci s'est passé sans difficulté, mais chargé d'émotions.

 

Je tiens à remercier ma famille, mes proches, mes partenaires et tout particulièrement la fédération française d'ULM comité regional d'ile de france, qui m'ont accompagné et soutenu dans mon projet.

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